I) La confusion entre les termes Antichrist et faux christ.
La plupart des gens associent l’image de l’homme impie à celui de l’Antichrist, et c’est une erreur non sans conséquences de le considérer de cette façon, car cette réputation qui le précède fait l'affaire de Satan le dragon. Ce n’est pas pour rien que Jésus parle de celui qui vient, en le désignant différemment. Jésus nous met en garde contre la grande séduction qui s’en vient, en désignant l’homme qui doit apparaître par sa vraie imposture : le faux christ. Il y a là une différence fondamentale entre le faux christ, qui, tel un usurpateur, prend la place du vrai, et l’idée que la population mondiale se fait de celui dont on entend parler négativement : l’Antichrist. Car, par définition, le terme Antichrist a toujours eu dans le passé - et a encore aujourd'hui - une connotation très négative. Il parade dans les films qui le représentent comme le despote, le tyran, cruel personnage qui impose ses lois martiales et dictatoriales sur le monde qu’il gouverne. Si un tel homme se présentait aujourd’hui avec une telle image de sa personne, à coup sûr, il ne risquerait pas d’avoir l’approbation de la population mondiale, toujours en quête de plus d’humanisme et de liberté sans limite, n’aspirant qu’à la paix et la sécurité. Satan sait que les habitants actuels de la terre n’accueilleraient pas un type d’Antichrist qui se présenterait sous une forme qui a pu exister par le passé, à l’exemple d’un Néron, d'un Napoléon, ou d'un Hitler etc. Mais tous en revanche attendent un héros, un sauveur, un Messie, bref l'homme de la situation (qui va en fait créer lui-même ce besoin, quand le monde va être livré à lui-même après cette grande détresse que va causer la disparition de millions de chrétiens). Et son apparition comme nous l’avons déjà expliqué dans les parties précédentes se fera en deux temps. Ce que confirme Jésus avec insistance sur le faux christ dans les Evangiles en Matthieu 24, Marc 13, et Luc 21, et ce que Paul explique de sa double apparition dans 2 Thessaloniciens 2, l’apôtre Jean nous le révèle dans l’Apocalypse avec, d’une part, le cavalier blanc du premier sceau et qui deviendra par la suite la Bête. Cette distinction est cruciale, car la façon de considérer ce personnage nous permettra de comprendre de quelle manière il va se manifester ainsi que ses intentions. Ce qu’il faut comprendre c’est que celui dont parle la Bible est bien différent de celui que le monde attend, car l’homme du péché va revêtir d’abord l’habit d’un messie, tel un mercenaire qui se déguise en berger, et c’est pourquoi Jésus nous met en garde contre le faux messie (qui usera de toute sa manipulation exercée pendant des milliers d’années pour séduire la population mondiale). Et c’est seulement, une fois qu’il parviendra à subjuguer les foules, les politiques, les économistes en leur promettant la paix universelle (mais utopique), qu’il manifestera son vrai visage d’Antichrist : il se révélera être la Bête de l’Apocalypse, despote et tyrannique, se prenant pour un dieu.
Maintenant, et après ce qui vient d’être dit, j’aimerais attirer votre attention sur la manifestation de l’homme que Satan a choisi pour servir ses intérêts, car elle se fera en trois phases distinctes et progressives :
II) La manifestation de l’homme impie en trois phases :
1) Les deux premières phases de son apparition ont été largement développées dans le contexte de
2Thess.2 : 2 - 12. Pour résumer, sa première apparition se fera en tant que faux christ, prévue juste avant le « Jour de Christ », c’est-à-dire avant septembre 2015, et vraisemblablement entre juin et août 2015 (cette date est approximative, mais certaine pour 2015, estimée par rapport à une chronologie de l’ensemble des événements). C’est cette première apparition qui concerne les chrétiens d’aujourd’hui, ceux de la dispensation de la grâce et de la fin des temps de l’Eglise, avant son ascension lors de l’Avènement du Seigneur dans les airs.
2) La deuxième apparition, toujours en tant que faux christ prendra les allures d’un héros, ou sauveur, d’un monde en détresse, provoqué par l’Enlèvement de l’Eglise. Cette manifestation devrait avoir lieu le 28 septembre 2015 juste avant la dernière éclipse de la Tétrade du 29 septembre 2015. Cette deuxième apparition se distingue de la première par son entrée en scène. La première étant pour son dévoilement, tandis que la deuxième est son entrée en fonction en tant que leader mondial (lire Tome3 gratuit).
3) La dernière manifestation relève presque du mysticisme, car le faux christ se transformera en Antichrist lors de son dernier mandat lorsqu’il fera son apparition (plutôt sa réapparition) en Bête de l’Apocalypse, au milieu de la Tribulation c'est à dire au début de la grande Tribulation. Ce changement brutal interviendra lors d’un coup mortel qu’il recevra suite à un engagement militaire en tant que chef (Apo.13 : 3), mais réapparaitra aussitôt par la puissance du dragon, pour tenir le monde dans l’admiration de ses miracles et prodiges dont il fera objet (Apo.13 : 4 + 14). Sauf que lors de cette réapparition, l’Antichrist sera investi de la puissance diabolique, ce qui présuppose que Satan l’aura entièrement sous son contrôle (possédé), pour essayer d’accomplir ses desseins. Mais il se verra réduit à la destruction par la manifestation de Jésus-Christ le Seul et Vrai Messie.
Au risque de me répéter et d'en déplaire à certains, je le redis avec insistance, ces écrits ne font pas l'objet d'une interprétation personnelle, l'inspiration me vient du Saint Esprit qui m'a mandaté pour retranscrire ces révélations dans les 3 Tomes.
III) Le faux christ dans l’Apocalypse
Le faux christ apparait dans l’Apocalypse dans le premier sceau qui sera ouvert lors de la deuxième apparition de l’homme impie, une quinzaine de jour après l’Enlèvement de l’Eglise.
« Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. » (Ap. 6 : 1 - 2)
Le cavalier du cheval blanc n’est certes pas à confondre avec Christ, car il s’agit bien entendu du faux christ, en voici les raisons, évidentes :
-
1° Le cavalier part à la conquête, alors que Christ est déjà vainqueur ;
-
2° Ce cavalier reçoit une couronne pour régner sur les peuples un court instant : 7 ans (Ap. 13 : 5 ; 17 : 12 - 13), alors que Christ l’a reçue lors de Son Ascension il y a 2000 ans ;
-
3° Ce cavalier a un arc pour envoyer des traits enflammés contre ses victimes (Ep. 6:16) ; Christ à comme arme Son épée (Ap. 19:15) comme celle des chrétiens (Ep. 6:17) ;
-
4° Ce cavalier précède les trois autres cavaliers de l’Apocalypse qui accompagnent la guerre, la famine, et la mort ;
-
5° Ce cavalier est parti en vainqueur pour vaincre « les saints » de la Tribulation : Dan.7 : 21 : « Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux » ;
-
6° Le cheval en blanc revêt son importance, car cela signifie que le cavalier est un fabulateur qui se substitue à la personnalité d’un autre, en l’occurrence ici, celle du Messie. Il se fera passer pour le Christ, bienfaiteur de l’humanité, pour séduire les foules jusqu’à ce qu’il montre le vrai visage de l’Antichrist pour devenir la 7e tête de la bête. C’est le faux Christ des derniers temps qui correspond à la description de l’homme impie, et le fils de perdition (2 Th. 2:3-10), et plus tard la bête qui monte de la mer (Ap. 13:1), et du dévastateur dans Dan 9 : 26 - 27.
Pour les autres sceaux, notamment des trois autres cavaliers de l’Apocalypse, voir commentaires Tome 2 à partir de la page 159.
Nous savons que l’homme impie prophétisé par les Ecritures doit faire son apparition prochainement, car nous sommes à la fin des temps, pour ne pas dire dans les derniers jours. Aussi est-il légitime, même urgent de nous interroger, en tant que chrétiens de cette dernière génération, sur la personne de l’Antichrist. Qui est-il ? A quand son apparition ? Comment va-t-il s’y prendre ? Qui sont concernés ? Autant de questions qui, par manque de révélations, ont laissé la majorité des chrétiens dubitatifs face à des enseignements très contradictoires…
Les Ecritures ont été écrites sur la base de faits authentiques où chaque histoire constitue un moyen pour nous de mieux connaître le plan de Dieu, autant pour notre vie que pour l’humanité. La Genèse nous parle dès le premier verset d’un commencement, et l’Apocalypse nous confirme que Celui Qui est le commencement est également la fin, Il se présente comme l’Alpha et l’Oméga. C'est là la révélation du Fils de Dieu pour nous introduire dans cette Histoire. Il y a donc un commencement et il y aura une fin, et ce n’est évidemment pas en rapport avec la dimension de Dieu, car Dieu était déjà au commencement et même avant, en tant qu’Eternel, mais il s’agit d’un commencement de l’histoire de notre monde à travers laquelle Dieu veut nous donner la possibilité de Le connaître au moyen de la révélation de Son Fils. La Bible est le seul livre digne d’intérêt, le seul à nous proposer une vue d’ensemble sur toute l’histoire de l’humanité avec en plus une projection dans l’avenir. Au fur et à mesure de la réalisation de ses prophéties, l’arrière-plan du tableau devient la seule scène en mouvement. Mais bien des chrétiens en sont restés à contempler le tableau dans son ensemble, comme s’ils étaient à la place des différents auteurs de l’époque, inspirés par le Saint Esprit. Eux n’avaient pas d’autre choix que de se contenter d’une projection, en esprit, vers la finalité. Si la vue d’ensemble est effectivement essentielle pour la compréhension des Ecritures, c’est justement pour nous permettre de savoir en quel temps nous sommes arrivés, quel chapitre du scénario de l’histoire de notre monde est en train de se dérouler. Réalisons-nous que nous sommes au tout dernier chapitre de cette histoire qui a été écrite par l’Auteur divin ? Si oui, pourquoi ne pas se préoccuper de la partie dans laquelle nous sommes arrivés ? Sommes-nous contemplateurs comme les croyants des générations qui nous ont précédés et qui sont maintenant auprès du Seigneur - en attente de leur rédemption corporelle - ou sommes-nous acteurs de l’histoire qui est la nôtre et que le Seigneur a écrite, afin que, dans les siècles à venir, nous ayons sujet de Le louer pour les immenses richesses de Sa grâce et de Sa bonté envers nous, par Jésus-Christ ? Combien d’entre nous ont-ils recherché, demandé, l’Esprit prophétique pour sonder les Ecritures sur ce fond de tableau dans lequel nous sommes parvenus ? J’aimerais porter à votre attention une promesse du Seigneur :
« Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16 : 13).
Si certains sont restés en dehors du tableau, d’autres, à l’inverse, sont tellement à l’intérieur du décor de l’arrière-scène qu’ils n’ont pris aucun recul, et sont encore dans une grande confusion. Ils sont à l’affut de tous les évènements qui se passent sous leurs yeux pour leur attribuer une interprétation biblique, pensant trouver ainsi l’explication des livres prophétiques. On s’étonne que les chrétiens des derniers temps deviennent pour certains inconsciemment de faux prophètes ; dès qu’ils entendent parler des informations, par exemple d’une nouvelle sur la Russie, ils en déduisent aussitôt que la guerre de Gog et Magog est sur le point d’arriver, alors que la Bible la situe sans ambiguïté à la fin du Millénium, comme l’ultime révolte de Satan (Tome 2 p. 302 à 304). Et cela n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Alors la question se pose : pensez-vous sérieusement qu’à force de jouer à l’apprenti sorcier, l’Esprit prophétique se révélera, dans ces circonstances, ou avec un pareil état d’esprit, parmi ces chrétiens-là ? En vérité, l’Esprit prophétique est bien à l’œuvre dans le monde, mais actuellement avec un nombre très restreint de chrétiens ouverts aux choses de Dieu et qui attendent Son Moment…
Là encore, nous devons définir l’expression « libérer l’Esprit prophétique ». Il ne s’agit nullement du ministère de prophète au sens d’Ephésien 4 :11, mais d’un renouveau de la manifestation du Saint-Esprit pour révéler les mystères contenus en Christ, et annoncés par les prophéties de la Bible, qui sont réservés à la génération concernée par les événements de la fin des temps. Et laissez-moi vous dire : si Dieu tarde dans cette révélation, c’est parce que les chrétiens ne cherchent pas Sa grâce, et de ce fait, ne savent pas reconnaître l’Esprit prophétique de la Bible lorsque l’Esprit de Vérité est en action. Car l’histoire est déjà écrite, et les prophéties de la Bible sont le moyen que Dieu accorde à Ses enfants pour s’y préparer :
« Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Ecriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pi. 1 : 19 - 21).
Ceux qui marchent dans les ténèbres ne savent pas où ils vont, contrairement à ceux qui marchent dans la lumière, qui voient le chemin et savent où ils vont. La prophétie est le seul moyen (la lampe qui éclaire) qui nous est donné pour accéder à la connaissance du plan de Dieu pour tout ce qui concerne la fin des temps, par cette expression : « jusqu’à ce que le jour vienne à paraître ». Et comme les prophéties de la Bible ne procèdent pas de la volonté des hommes, et ne peuvent faire l’objet d’une interprétation particulière, il est donc juste de concevoir que l’Auteur de ces prophéties nous accorde à nous enfants de Dieu la compréhension de cette inspiration divine. Si le peuple n’a pas la connaissance sous forme de révélations des prophéties de la Bible annoncées depuis des siècles, comment Dieu enverra-t-Il un prophète dans le ministère pour confirmer ces choses ? Le prophète est indissociable de la Parole révélée de Dieu. En admettant qu’un prophète vous annonce aujourd’hui que Christ Se manifestera prochainement sur terre pour établir Son Royaume par syncrétisme de toutes les religions du monde - comme quelques-uns le croient - faudrait-il encore avoir préalablement reçu la compréhension des prophéties des Saintes Ecritures par révélations du Saint-Esprit pour exercer le discernement des esprits…, car là, en l'occurrence, il s’agirait plutôt du faux christ.